vendredi 30 septembre 2011

Les conséquences de l'assouplissement monétaires

L'assouplissement monétaire ou quantitative easing est une forme de monétisation de la dette, essentiellement de la dette publique. En monétisant la dette la banque centrale change la composition des capitaux improductifs en renforçant la part de ces capitaux les plus liquides, de la monnaie fiduciaire.  Ce renforcement de la liquidité a un effet direct sur la vitesse de circulation de capitaux dans le sens de la théorie quantitative de la monnaie et il contribue directement à une hausse du produit intérieur brut nominal.

L'évolution du produit intérieur brut nominal dépend de l'évolution des prix et du produit intérieur brut réel. En cas d'une hausse des prix le rapport entre le capital improductif de la rente et le capital productif du travail évolue d'une manière favorable pour le capital productif, le capital improductif est pénalisé par une hausse des prix. Cela provoque une hausse du rendement du capital productif, renforce l'innovation et provoque une croissance du produit intérieur brut réel.

Cet effet est efficace notamment dans des configurations économiques avec une quantité du capital improductif par rapport au capital productif trop importante ce qui est le cas des situations de surendettement. La politique de l'assouplissement monétaire dans cette situation produira  donc des effets positifs immédiats sur la croissance.

La politique de l'assouplissement monétaire conduira ainsi à une hausse de la rentabilité globale du capital. C'est pourquoi les taux d'intérêt ne vont pas baisser mais ils vont au contraire monter car ils bénéficieront de cette hausse de la rentabilité globale. Et c'est exactement ce que nous avons pu observer dans la réalité.

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